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 Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]

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Meredith Grey

Meredith Grey


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MessageSujet: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptyMar 7 Aoû - 20:14

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Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas
Alex & Meredith

De différentes manières, la fusillade avait touché tous les médecins du SGMWH. Certains, comme Derek Shepherd, Alex Karev ou encore Reed Adamson firent touchés par une balle, d'autres comme Miranda Bailey, demeurèrent impuissants devant une personne qui décèdait. Puis d'autre, comme Lexie Grey ou comme moi, ont cru voir leur vie s'éffondrer par la pertre d'un proche. Voir Derek dans une marre de sang et ne pouvoir rien faire me marqua. Oui, nous avons tous été touchés par la fusillade, à des degrés différents. Justement, le psycologue Andrew Perkins était là pour analyser chacun d'entre nous et nous donner l'autorisation ou non d'opérer. Et vous devinerez jamais qui, depuis la fusillade, n'a toujours pas l'autorisation de tenir un scalpel entre ses doigts, moi ! Depuis la fusillade, j'attends à chaque séance que le Dr. Perkins m'en donne enfin l'autorisation. Mais il ne me sent toujours pas capable d'opérer. Bon, c'est vrai que je dois avouer que je reste encore troublée pas l'évènement, mais pas non plus au point de ne pas être capable d'opérer. Oui, j'ai changé, la fusillade m'a changé, mais je me sens capable de reprendre le travail.

Ce matin, j'ai une séance avec le Dr. Perkins. Je suis arrivée positive, me disant que ce dernier allait enfin se rendre compte que je suis capable de pratiquer la chirurgie. J'essaye de convaincre Perkins mais il m'avoue que ce n'est pas encore le moment. Après la séance, je sors du psychologue un peu contrariée. Ça me met hors de moi de m'interdire de pratiquer la chirurgie. Je passe la fin de ma matinée au dispensaire puis vint midi. Je décide donc d'aller à la cafétéria. Arrivée là-bas, j'aperçois Karev, seul autour d'une table. Les autres devaient avoir mangé avant, pas encore, ou ne pas du tout. J'avance vers la table où se situe Alex et en passant, j'aperçois Altman. Ça me fait penser que cette dernière sort avec le psychologue ! Je m'approche de Karev.

« Hey Alex. Ça va toi ? »

Je pose mon plateau sur la table et je m'assis à côté de lui en même temps de lui demander comment il va. Bien, je suppose. Puisque le Dr. Perkins lui a donné l'autorisation d'opérer. Il a été touché par une balle dans le thorax il y a peu de temps et Perkins n'a eu aucun souci avec ça ! C'est vrai que ce que j'ai vu, ce que j'ai ressenti pendant la fusillade est peut-être pire que de se faire tirer dessus. Je ne sais pas à vrai dire... en tout cas, si ça l'est, alors ça devait être pire que terrible, car le fait d'être impuissante devant mon mari qui est entre la vie et la mort, je crois que c'est la pire chose qui a pu m'arriver. Mais maintenant, ça va mieux, je m'en suis remise comme tous les autres s'en sont remis.


Dernière édition par Meredith Grey le Mar 6 Nov - 20:01, édité 1 fois
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Alex Karev

Alex Karev


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MessageSujet: Re: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptyMer 8 Aoû - 22:31


C’est décidé, je vais commettre un meurtre! J’en ai plus que marre qu’Izzie soit là, qu’elle passe dans les couloirs et me jette un petit coup d’œil alors que je me retiens de ne pas lui sauter dessus pour l’étrangler. Elle reste toujours avec le Dr. Mongomery, comme si celle-ci pouvait avoir le temps de remarquer que j’évite la gynéco à cause d’une certaine femme. Ça me pourri vraiment la vie. Mais le pire dans tout ça, ce qui me met le plus hors de moi, c’est que je ne peux rien y faire. Izzie est un bon médecin et apparemment une excellente obstétricienne. Qu’est-ce que je peux y faire? La chasser à grands cris du Seattle Grace? Non, je ne peux pas faire ça. Je suis coincé et ce peut-être pour très longtemps encore! Et voir si j’ai le courage de la tuer… Ce ne sont que des pensées stupides…

Je regardai mon assiette pleine depuis maintenant une bonne dizaine de minutes. La table était vide. Les autres n’étaient pas là où s’ils me savaient là, comme à l’habitude, ils ne sont pas venus s’assoir avec moi. Je m’en fiche, ils font ce qu’ils veulent. Ça leur importe peu que depuis la fusillade je sois méchant avec eux et que je les évite tous ou presque. Cela doit leur être égal que je me ferme comme une huitre lorsque l’on prononce le nom de ma femme. Ils n’ont peut-être même pas remarqué que même si Perkins m’a permis d’opérer presque instantanément, ça va plutôt mal en pédiatrie. Il faut dire que je le cache bien et j’ignore si le Dr. Robins à tendance à se confier à des résidents. Je suis coincé et je suis seul, quel plait!

Je n’avais pas très faim en fait, voilà pourquoi je n’avais rien avalé. Mon cerveau bouillonnait et il réfléchissait tellement depuis que je m’étais assis ici, ça n’avait presque aucun sens. Je pensais à tout et à n’importe quoi. Mes réflexions étaient revenues pour la millième fois vers Izzie lorsque je vis une ombre passer derrière moi et une voix à ma droite. Je levai la tête par curiosité. Meredith? Elle voulait s’assoir avec moi? Je croyais que j’étais devenu le rejet de service. À moins que toutes les autres places soient prises. Non, il y a trois tables vides justes devant moi. On dirait bien qu’elle a délibérément décidé de venir vers moi. Je lui fis un maigre hochement de la tête pour lui répondre avant de prendre une première bouchée de mon repas. Froid à présent. Je l’observais tout en mastiquant. Je n’avais pas vue Mer’ souvent ces temps-ci. Je connaissais comme tout l’hôpital l’histoire avec Shepherd et je me doutais que ça devais la hanter jour après jour. Je repris une seconde bouchée. Tiens, l’appétit me revient quand quelqu’un me prête de l’attention. Ça où bien c’est une tactique inconsciente pour ne pas engager une conversation. Il faut dire que je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Je n’allais pas trop mal, mieux qu’hier en tout cas. Mes problèmes personnels n’allaient pas l’intéresser et de toute façon je ne suis pas d’humeur à en parler encore. En plus, elle n’en avait par dessus les bras probablement. Surtout que j’ai appris par Cristina que Mer’ ne peux plus approcher du bloc. Ça doit la mettre en rogne, moi je le serais en tout cas. J’avalai ma seconde bouchée et je posais ma fourchette un instant. Il fallait que je lui parle, sinon elle allait trouver ça bizarre si ce n’était pas déjà fait. Je n’ai rien d’intelligent à dire, mais je dois trouver quelque chose :

-Tu sais, je crois que je vais lancer l’opération « anti-Perkins ». Il nous pourri tous la vie! Je sais qu’il doit faire son boulot, mais nous aussi! Je passe mon temps dans son bureau et si je ne viens pas, il me menace presque de m’éloigner du bloc! Il est cinglé à mon avis!

C’est censé être intelligent ça? Demander à Mer’ de faire un complot contre le psy! Je dois vraiment être désespéré pour avoir des idées pareilles! Vite, une troisième bouchée avant de m’enfoncer davantage dans ma folie. Mon ventre cri famine, c’est peut-être la faim qui me donne des hallucinations diaboliques?
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Meredith Grey

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MessageSujet: Re: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptyJeu 9 Aoû - 19:52

Alex fit un peu surpris que je m'installe à sa table. Mais c'est mon ami et on doit vraiment se serrer les coudes pendant des périodes pareil. Je lui ai demandé si tout allait bien et il hocha la tête face à son assiette. Il semble un peu bizarre. Il ne regarde que son assiette et semble vraiment aller mal. Puis, un blanc s'impose entre nous. En le regardant, je m'aperçois que quelque chose ne va pas. Il semble un peu troublé et je n'ose rien lui dire. Il a sûrement dû apprendre le retour d'Izzie et c'est peut-être pour ceci qu'il va mal. Je prends ma fourchette et je commence a manger ma salade, sans dire un mot. L'ambiance est un peu bizarre. Je n'ai pas beaucoup faim aujourd'hui. Je suis un peu contrariée par le fait de ne pas pouvoir approcher le bloc. Je pars tout à coup dans mes pensées. Je pense à Derek, à la fusillade. Je me remémore involontairement le moment où Derek se fit tirer une balle de dessus, puis Cristina en train d'opérer mon mari. M. Clark tenant son arme sur la tempe de Cristina pour qu'elle laisse mourir Derek. Et ensuite, je le supplie de ne pas tuer mon mari, je le supplie de me tuer à la place. Et soudain, l'électrocardiogramme n'indique plus de pouls et c'est alors que je crois Derek mort. En pensant au bloc, je pense tout à coup à Perkins, qui m'empêche de pratiquer mon métier car il ne me sent toujours pas capable d'opérer. Et tout à coup, Karev prit la parole. Il se plaint du Dr. Perkins lui aussi. C'est sûr qu'il nous pourri la vie !

« Depuis le temps que je n'ai pas tenu un bistouri dans mes mains ! Je n'en peux plus, j'ai eu une séance ce matin et j'ai usé ma matinée pour rien du tout. Oui, Perkins nous pourri la vie, c'est le moins que l'on puisse dire ! Et heu... Perkins trouve que tu vas assez bien pour approcher le bloc ? »

Je retire ce que j'avais pensé. Ça faisait un moment que je l'avais pas, enfin, que nous ne nous étions pas parlés. Nous n'avions pas eu l'occasion de discuter, de parler un peu tout ça, de tous ces évènements. Ces évènements qui nous ont tous changés. Nous avons tous changé depuis la fusillade. Je ne pense pas que Karev va vraiment bien. Mais ce n'est pas contre Karev, ni contre le travail du Dr. Perkins, mais je trouve qu'Alex n'est pas vraiment en état d'aller au bloc. En tout cas, moins que moi, j'ai l'impression. Je ne sais pas s'il est au courant que je peux toujours pas opérer.
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Alex Karev

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MessageSujet: Re: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptyVen 10 Aoû - 16:13


En deux mois, j’avais très peu vue Meredith, alors que parler avec elle, on pouvait compter nos conversations légères sur une seule main. L’une d’entre elle pouvait se résumé en une salutation d’usage. Nous parlions donc des évènements pour la première fois à mon avis. Surtout que nous n’étions que tout les deux, alors il n’y avait pas vraiment de marge de manœuvre ou d’espoir qu’un autre prenne la parole pour camoufler nos silences. J’avais cessé de manger et je la regardais approuver mes paroles. Je pouvais voir dans ces yeux toute l’exaspération de ne pas pouvoir faire ce dont pourquoi elle est née. Je la comprenais, mais je ne vivais pas la même situation alors je ne me mettrais pas à sa place. Simplement le fait de m’imaginer coincé dans un monde où je suis incapable d’agir comme on nous l’a appris depuis des années, c’est horrifiant. Pauvre Mer’ de devoir endurer ça en plus du reste. Tout ça à cause de ce gars qui croit tous nous connaître et vouloir nous aider! Elle voulait savoir ma condition par rapport à Perkins, alors autant lui dire sans tourner autour du pot :

-C’est compliqué. Le psy m’a donné la permission mais c’est un bien grand mot. Il a parlé longtemps avec le Dr. Robbins à mon sujet et je crois qu’il lui a fait peur et l’a convaincu qu’elle devait me materner. Tu vois, elle a son mot à dire aussi dans sur ce que je fais, comme elle est ma titulaire. Alors, oui j’ai l’autorisation, mais le Dr. Robbins ne me laisse pas vraiment de chance… surtout si je suis impliqué dans le cas…

Je soupirai fortement. Je ne pouvais pas cacher les choses bien longtemps à Mer’. Ça aurait été plus simple de lui dire que tout allait bien et j’étais heureux, que je n’avais pas de problèmes. Mais, elle aurait fini par me faire cracher le morceau comme à tous les coups. Alors, autant avoir une conversation civilisée et honnête avec elle, la seule qui m’a demandé si tout allait bien dans mes « amis ». Chacun à ses soucis, ses préoccupations, je le sais bien. Mais parfois, ça fait du bien de prendre le temps de s’exprimer. Voilà maintenant deux mois que je ne parle pas aux bonnes personnes et que je refuse de parler au Dr. Perkins, qui est pourtant censé être celle à qui je dis tout. Oui, il m’a donné mon autorisation. Mais, j’ai l’étrange sentiment que c’est davantage pour avoir ma confiance et m’inciter à revenir vers lui qu’il a fait ça et non parce que j’étais réellement prêt. Parce que ça oui, enfin… je crois être toujours apte à opérer. J’ai fais quelques gestes mineurs supervisés étroitement par Arizona Robbins. Mais, peut-on vraiment appeler cela opérer? J’ai davantage l’impression d’être à l’école de médecine avec des professeurs constamment stressés de nous voir tenir un bistouri! Résultat, je suis aussi frustré que Mer’!

Je regardais une nouvelle fois mon assiette avant de finalement mettre mon plateau à l’écart. Relevant un regard sérieux vers mon amie je fus soudainement très intéressé par notre conversation :

-Est-ce qu’il t’a dit pourquoi tu ne pouvais pas d’approcher du bloc? Si c’est à cause de Derek, de Cristina ou de tout ce qui est arrivé ce maudit jour là, alors ça passe. Mais si c’est parce que tu refuses de te confier à lui comme il l’a fait avec moi, alors c’est des caprices de psy à mon avis. La prochaine fois que tu le verras, demande lui ce qu’il désir que tu fasses pour retrouver ta vie.

Deux autres médecins à côté de nous s’était retournés pour m’écouter. Il faut dire que j’avais été plutôt brutal dans mes paroles. Mais, je soutenais Mer’. Je voyais bien que ça l’affectais énormément d’être privé d’opérations. Je devais donc essayer de l’aider, non? Leur jetant un regard sévère, ils retournèrent à leur repas.
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Meredith Grey

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MessageSujet: Re: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptySam 11 Aoû - 21:19

Après lui avoir demandé sa situation concernant l'autorisation d'aller au bloc opératoire, Karev m'explique qu'il n'a pas tout à fait l'autorisation de pratiquer la chirurgie comme avant. Mais bon, c'est déjà ça ! En fait, il a le droit d'opérer mais le Dr. Robbins doit garder un oeil sur lui. J'ai l'impression que cette dernière est une bonne titulaire. Je sais qu'Alex l'apprécie bien. Je suis contente pour lui qu'il ait de bonnes relations avec sa supérieur. Même s'il dit qu'elle ne lui laisse pas vraiment de chance pour opérer.

« D'accord. Ouais, tu n'es pas libre d'opérer à 100%, quoi. »

Nous commençons a discuter un peu, à nous raconter la vérité, ce qui nous tracasse un peu et ce qu'on ressens. Ces derniers mois, nous n'avions pas eu l'occasion de parler et ceci fait que nous nous étions un peu éloignés l'un de l'autre. Mais le fait de discuter nous rapprochait un peu.

Puis, Alex me donna quelques conseils. Ça fait du bien de voir qu'il me soutient, qu'il veut m'aider. Je pense qu'il a raison, je ne me confie pas assez à Perkins. Je hoche la tête en même temps qu'il parle. Il voyait tout juste. Karev a l'air attentif à la conversation, tout comme moi, d'ailleurs.

« Il me dit qu'il ne me sent pas prête. Mais c'est pas vrai ! Enfin... je n'arrive pas à oublier ce qu'il s'est passé ce jour-là, bien sûr, ça m'arrive souvent d'y passer mais je me sens capable de pratiquer la chirurgie. Oui, je pense que tu as raison... il me dit de vraiment me confier. Je lui dis ce que je ressens mais je ne peux pas tout lui dire, non plus. Je crois que ça ne ferait qu'aggraver les choses. »

En effet, le Dr. Perkins essaye de me convaincre de me confier et de tout dire. C'est ce que je fais, enfin... ce que j'essaye de faire croire. Mais c'est comme s'il lit dans mes pensées et qu'il sait que je ne dis pas tout. Mais je ne peux pas tout lui dire. Je ne peux pas lui dire que j'ai sans cesse peur qu'il arrive quelque chose à Derek dès qu'il n'est pas près de moi, que je meurs de trouille à propos de Cristina, que quand je vois beaucoup de sang, il m'arrive parfois de penser à Derek, au sol, dans une flaque de sang... Je sais que c'est dur à croire mais malgré ça, je me sens capable de tenir un bistouri.

Le psychologue pense que de se confier totalement est la solution, ou du moins, c'est ce qu'il a l'air de penser. Je ne pense pas que ça arrangerait les choses s'il savait tout, je pense plutôt que ça les aggraverait. Et puis, ce n'est pas que ça, je crois aussi que je n'y arrive pas...
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Alex Karev

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MessageSujet: Re: Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH]   Le plaisir de bavarder un peu autour d'un repas [ALEX & MEREDITH] EmptySam 25 Aoû - 16:15


J’écoutais Mer’ et je m’identifiais à sa situation. Je suis un peu comme ça aussi, beaucoup même, je n’arrive pas à mettre les bons mots, à bien dire les choses et surtout, à vraiment définir ce qui se passe en moi. J’eu alors envie de l’expliquer à mon amie :

-Je sais ce que tu veux dire. Tu te retiens pour te protéger et je fais pareille. Je cache souvent volontairement des détails et quand je lui parle je fais attention de bien choisir mes mots pour ne pas qu’il y voit un double-sens. J’ai l’habitude de le faire dans mon quotidien, surtout avec les patients, mais avec lui, je dois être mille fois plus prudent. Il l’a vue en moi et il a du en déduire que ça faisait parti de ma personnalité d’avoir des « problèmes » émotionnelles. Ce que je ne comprends pas, c’est que si on a le même problème, pourquoi il te tient éloigner du bloc?

Je réfléchis un instant en silence et une théorie un peu tirée par les cheveux me sembla évidente sur le coup:

-Peut-être est-ce parce que tu as vue un autre que toi blessé, un peu comme si tu aurais vue un patient ayant reçu une balle. Moi, j’ai été la victime. On n’a tout les deux ressentit une impuissance, mais une différente. Moi par rapport à moi et toi par rapport à un être que tu aimes inconditionnellement… Je raconte n’importe quoi, mais peut-être que pour lui c’est ça le problème?

Je pris une gorgée d’eau tout en poursuivant mes réflexions :

-Mais quand même, que ça t’ai beaucoup affecté ou non, tu es la seule a qui tu ne peux pas mentir Mer’. Alors si tu dis que tu es prête, moi je te crois.

Je lui souris. Me voilà redevenue sympathique, il y en a qui vont être content de ça! Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas parlé aussi honnêtement à quelqu’un. Ça doit remonter à quelques jours avant la fusillade. Et ça faisait un bien fou! Même si ce genre de conversation sur le passé ne me plaisait pas d’ordinaire, je dois avouer que j’en avais besoin et probablement que Meredith aussi. Quand on se sent coincé et incompris, ça fait toujours du bien de voir qu’il existe une autre personne dans ce monde qui arrive à saisir ce que nous vivons, même très légèrement. Comme l’appétit me revenait, je recommençais à prendre quelques bouchées, sans vraiment être davantage intéressé par mon assiette. En faite, j’observais le non-verbal de Meredith. Elle était très tendue, il était plus que temps de tenir un bistouri dans sa main, ne serais-ce que pour comprendre si Perkins avait raison de lui dire non. C’est en vivant les choses qu’on arrive à pleinement les comprendre!

-Et les autres, comment ça se passe pour eux? J’ai pas trop eu de nouvelles…

Non, ce n’était pas par inquiétude que je demandais ça, je suis juste réellement sans nouvelles de mes amis et être dans cette situation ne donne parfois pas envie d’aller s’informer auprès des amis en questions… surtout que ça fait un moment déjà que la fusillade est derrière nous.
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